(Viver é) Coisa de Louco


Todo o cuidado é pouco, viver é coisa de louco... disait Wilson Simonal. L'homme ne soupçonne pas toujours les dangers qu'il court au quotidien. Tiens, regarde, un exemple. L'autre jour une nana, plutôt jeune à mon avis, eu égard à mon âge canon nique, m'a aguiché la pupille perceptive de sensations que le cerveau transmet illico à d'autres parties du corps... Je te fais pas un dessin. Eh bien, figure-toi que j'ai failli avoir un coup de foudre cardiaque et je ne dois la vie sauve qu'à l'arrivée en trombe de la raison qui, au moins pour ces attaques-là, est loin d'être l'amie que je préfère mais qui m'a été d'un précieux autant qu'exécrable secours. Précieux parce qu'elle m'a évité de me lancer à corps perdus dans un canyon qui flairait la chausse-trappes. Exécrable parce que qui n'aurait pas aimé se trouver à ma place dans ce piège ?... Toi ?!... Hypocrite. L'autre danger qui guette de manière pernicieuse les hommes de tous âges est le fait que vivre est devenu réellement une affaire de fous. Tu ne peux plus te laisser aller dans n'importe quel torrent à sensations, dans aucune avalanche à quatre mains sans courir le risque d'avoir à en découdre avec le pragmatisme cartésien par l'arraisonnement de ton grain de folie... Et, plus grave, si tu persistes, tu auras vite fait de te retrouver dans une situation indélicate, bien pire que le mariage, qui est, lui, la division par absence de renoncement... l'autre situation étant le renoncement par absence de division... Et comme je n'ai aucune prédisposition pour... le renoncement pas plus que pour la division, je m'obstine à aimer le partage par la pratique de la multiplication... Et ce bien que le partage puisse, quelquefois, s'avérer risqué. Tu me suis?...